Les traces laissées dans les corps et les paysages : de la pensée derridienne aux œuvres d’Ana Mendieta, Richard Long et Sophie Ristelhueber - Représenter, Inventer la Réalité du Romantisme à l'Aube du XXIe siècle Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2021

Tracks left in bodies and landscapes : from Derrida's thought to Ana Mendieta, Richard Long and Sophie Ristelhueber's works

Les traces laissées dans les corps et les paysages : de la pensée derridienne aux œuvres d’Ana Mendieta, Richard Long et Sophie Ristelhueber

Résumé

The écogynie made double draws: in bodies and in landscapes. This neologism is inspired by ecofeminist's thought who puts in parallel the exploitation of nature and domination against women in androcentric societies. The écogynie also joins the trail of deconstruction's philosophy introduced by Jacques Derrida and notions of différance and track developed in works as Margins of Philosophy (1972) or The Animal That Therefore I Am (2006). This reflection on track is supported by works of three contemporary artists: Ana Mendieta, Richard Long and Sophie Ristelhueber. They all work on territory and its history from landscapes reflecting tracks left by human action. This will be, by analysis of theirs artistics gestures, to carry a look on the unspeakable, to make visible scars, true memoires of 'facts' History, by putting forward recurring themes of destruction and reconstruction. Through the notion of écogynie, this thesis articulates theoretical and artistic researches, unfolding double corpus which orients an esthetics of track.
L’écogynie fait doublement trace : dans les corps et dans les paysages. Il s’agit d’un néologisme inspiré de la pensée écoféministe qui met en parallèle l’exploitation de la nature et la domination exercée sur les femmes dans les sociétés androcentrées. L’écogynie s’inscrit également dans le sillage de la philosophie de la déconstruction initiée par Jacques Derrida et des notions de différance et de trace développées dans des ouvrages tels que Marges de la philosophie (1972) ou L'animal que donc je suis (2006). Cette réflexion sur la trace est soutenue par les œuvres de trois artistes contemporains : Ana Mendieta, Richard Long et Sophie Ristelhueber. Tous travaillent sur le territoire et son histoire à partir de paysages reflétant les traces laissées par l’action humaine. Il s’agira, dans l’analyse de leurs gestes artistiques, de porter un regard sur ce qui relève de l’indicible, de rendre visibles les cicatrices, véritables mémoires des « faits » de l’Histoire, en mettant en avant les thèmes récurrents de la destruction et de la reconstruction. À travers la notion d’écogynie, cette thèse articule des recherches théoriques et artistiques, dépliant un double corpus qu’oriente une esthétique de la trace.
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Origine : Version validée par le jury (STAR)

Dates et versions

tel-03662970 , version 1 (09-05-2022)

Identifiants

  • HAL Id : tel-03662970 , version 1

Citer

Maïlys Girodon. Les traces laissées dans les corps et les paysages : de la pensée derridienne aux œuvres d’Ana Mendieta, Richard Long et Sophie Ristelhueber. Art et histoire de l'art. Université Paul Valéry - Montpellier III, 2021. Français. ⟨NNT : 2021MON30057⟩. ⟨tel-03662970⟩
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