Une violence au nom du père. Les écrivaines italiennes entre amour et haine - Université Paul Valéry Montpellier 3 Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2014

Une violence au nom du père. Les écrivaines italiennes entre amour et haine

Résumé

A violence committed in the name of the father, or on behalf of the fathers, appears to cross the novels of the Italian women writers. The relationship with this parental figure, a relationship that is complex and rich from the symbolic point of view, can be represented in the narrative, by the violence but also by the theme of "dream of love": a dream of completion , of reconstruction of a unit – father/daughter, husband/wife - which can be successful, or be doomed to failure, but that appears closely related to a possible violence and suffering. In this light, an examination of the works Una donna by Sibilla Aleramo, Artemisia by Anna Banti, La bestia nel cuore by Cristina Comencini can raise this recurrence theme in women's writing. Recurrence, which, while bringing to life stories often painful, continues manifesting itself: in women’s writhing, the narration, the unveiling of intimacy, may be the savior.
Une violence accomplie au nom du père, ou par les pères, semble parcourir les romans des écrivaines italiennes. La relation avec cette figure parentale, une relation qui est complexe et riche du point de vue symbolique, peut être représentée, au niveau de la narration, par la violence mais aussi par le thème du « rêve d’amour » : un rêve d’achèvement, de recomposition d’une unité – père-fille ; homme/mari-femme – parfois couronné de succès, parfois voué à l’échec, mais qui se présente très étroitement lié à une possible violence et souffrance. Dans cette optique, un examen des œuvres Una donna de Sibilla Aleramo, Artemisia de Anna Banti, La bestia nel cuore de Cristina Comencini permet de relever cette récurrence thématique au sein de l’écriture féminine. Une récurrence qui, tout en donnant vie à des récits souvent douloureux, ne cesse de se manifester : dans les écritures féminines le récit, la parole, le dévoilement de l’intime peuvent être salvateurs.
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Citer

Sabina Ciminari. Une violence au nom du père. Les écrivaines italiennes entre amour et haine. Nicolas Bonnet; Véronique Liard. Le créateur et ses figures parentales, 3, Université de Bourgogne, 2014, Filiations, ISSN-2110-5855. ⟨10.58335/filiations.128⟩. ⟨hal-03144629⟩

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