Résumé : Les films venus du Nigéria, deuxième producteur de longs métrages au monde, sont généralement considérés comme des productions réservées à un public local, qui, même s'il est vaste4, serait situé dans les zones les plus commerciales du cinéma mondial. Mais cette approche n'est-elle pas une des variantes des « t i c s exotistiques et primaires » dénoncés par l'ironie
décapante de Sony Labou Tansi ? N'y-aurait-il au Nigéria rien d'autre qu'un de ces modèles économiques dont rêvent les fanatiques du libéralisme ? Un cinéma d'auteur peut-il exister sur le territoire vidéo de Nollywood ? Inversement, que pourrait nous dire le Nigéria du cinéma contemporain? Voici quelques unes des questions que je me pose en regardant O-Town.