The X-Files, une série qui s’amuse parodiquement à tourner en rond - Université Paul Valéry Montpellier 3 Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Miranda : Revue pluridisciplinaire sur le monde anglophone. Multidisciplinary peer-reviewed journal on the English-speaking world Année : 2022

The X-Files, une série qui s’amuse parodiquement à tourner en rond

Résumé

The X-Files episode “Bad Blood” (5.12) was broadcast on February 22, 1998 on Fox. Written by Vince Gilligan, it tells a voluntarily simplistic vampire story confronting the points of view of its two protagonists, FBI agents Fox Mulder and Dana Scully, who present one after the other their version of the events. Self-parody is played out in particular in the way the two investigators consider each other. Each agent simultaneously idealizes and mocks the other in their story, which is filmed in the same settings and from the same camera angles. The opposition produces a dramatic tension that is highly serial, between, on the one hand, the audience's familiarity with the omnipresent protagonists and, on the other hand, the redundancy of the “Monster of the Week” episodes, often accused of making the series go in circles and preventing its mythology from advancing. Yet it is the repetitiveness inherent to the serial form (even in its most serialized versions) that allows The X-Files to self-parody and renew itself while, paradoxically, treading water.
L’épisode de The X-Files « Bad Blood » (5.12) a été diffusé le 22 février 1998 sur Fox. Écrit par Vince Gilligan, il raconte une histoire de vampires volontairement simpliste opposant les points de vue de ses deux protagonistes, les agents du FBI Fox Mulder et Dana Scully, qui livrent tour à tour leur version des événements. L’autoparodie se joue en particulier dans le regard que portent les deux enquêteurs l’un sur l’autre. Chacun s’idéalise et brocarde l’autre dans son récit, filmé dans les mêmes décors et selon les mêmes angles de caméra. Cette confrontation produit une tension narrative éminemment sérielle entre, d’une part, familiarisation du public à des figures de protagonistes omniprésentes et, d’autre part, redondance des épisodes de type « Monstre de la semaine », souvent taxés de faire tourner la série en rond et d’empêcher sa mythologie de progresser. C’est pourtant la répétitivité inhérente à la forme sérielle (même dans sa déclinaison la plus feuilletonnante) qui permet ici à The X-Files de s’autoparodier et de se renouveler en faisant, paradoxalement, du surplace.
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hal-03857532 , version 1 (17-11-2022)

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Citer

Benjamin Campion. The X-Files, une série qui s’amuse parodiquement à tourner en rond. Miranda : Revue pluridisciplinaire sur le monde anglophone. Multidisciplinary peer-reviewed journal on the English-speaking world , 2022, Melville's Measures, 26, https://journals.openedition.org/miranda/47897. ⟨10.4000/miranda.47897⟩. ⟨hal-03857532⟩
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